19 mars 2007
le retour du chien marron
Vous crûtes un long moment que le chien marron avait disparu de nos contrées bretonnes . Nenni, l'animal est revenu avec les grandes marées !
05 mars 2007
Bodeln
C'est l'heure du bourreau!
Le soleil se cache dans des nuages étouffants et son globe humide a une affreuse couleur de sang coagulé.
Craint et protégé, je traverse les champs et récolte ma moisson. La marque du crime est incrustée sur mon front, je suis moi-même un criminel condamné pour l'éternité.
A cause de vous. Je suis condamné à vous servir.
Et je reste fidèle à mon poste. Sur moi pèse le sang des millénaires. Mon âme est remplie de sang à cause de vous ! Mes yeux sont obscurcis et ne peuvent rien voir, quand le hurlement plaintif des broussailles humaines monte jusqu'à moi ! J'abats tout avec frénésie - comme vous le voulez, comme vous me criez de faire !
Je suis aveuglé par votre sang ! Un aveugle enfermé en vous !
Vous êtes ma prison, d'où je ne puis m'échapper !
Quand, le soir, devant la fenêtre grise de ma maison de bourreau, je regarde les prairies calmes et muettes, où poussent dans une grande paix merveilleuse les fleurs et les arbres - alors mon destin semble m'étouffer .
Je m'effondrerais, si elle ne se tenait pas à mon côté.
Le soleil se cache dans des nuages étouffants et son globe humide a une affreuse couleur de sang coagulé.
Craint et protégé, je traverse les champs et récolte ma moisson. La marque du crime est incrustée sur mon front, je suis moi-même un criminel condamné pour l'éternité.
A cause de vous. Je suis condamné à vous servir.
Et je reste fidèle à mon poste. Sur moi pèse le sang des millénaires. Mon âme est remplie de sang à cause de vous ! Mes yeux sont obscurcis et ne peuvent rien voir, quand le hurlement plaintif des broussailles humaines monte jusqu'à moi ! J'abats tout avec frénésie - comme vous le voulez, comme vous me criez de faire !
Je suis aveuglé par votre sang ! Un aveugle enfermé en vous !
Vous êtes ma prison, d'où je ne puis m'échapper !
Quand, le soir, devant la fenêtre grise de ma maison de bourreau, je regarde les prairies calmes et muettes, où poussent dans une grande paix merveilleuse les fleurs et les arbres - alors mon destin semble m'étouffer .
Je m'effondrerais, si elle ne se tenait pas à mon côté.
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